Quatrième facteur clé pour réussir un projet PAM : résoudre les erreurs en amont

Nous avons identifié 5 facteurs clés de succès à prendre en compte dès les premières étapes de votre projet pour en assurer la réussite. Dans l’article d’aujourd’hui, nous nous concentrons sur la quatrième étape qui consiste en définir le processus de résolution des erreurs en amont.

En gérant un projet PAM, vous allez sans doute vous retrouver face à un dilemme : suivre votre calendrier et atteindre vos KPIs stratégiques visés, ou traiter une erreur inattendue peu urgente mais qui devra être éventuellement traitée. 

D’une part, l’organisation a déjà accepté les indicateurs clés de performance et attend de constater des avancées cohérentes et démontrables. D’autre part, plus vous l’ignorez, plus cette erreur risque d’avoir un impact encore plus important. Quelle est la meilleure marche à suivre ? Lorsque vous êtes face à une situation donnée, impliquant la réception inopinée d’une mauvaise nouvelle, qui risque de mettre en échec un rapport d’avancement par ailleurs
positif, il est presque toujours recommandé de gérer cette nouvelle de manière anticipée.

Il est compréhensible de minimiser les risques associés au fait d’ignorer temporairement un problème donné afin d’atteindre les objectifs déjà fixés en termes de KPIs. Toutefois, il est en général considéré comme préférable de subir un léger délai afin de résoudre le problème.
Afin de faciliter considérablement votre décision si cette situation venait à se présenter, définissez ensemble les attentes au lancement du projet, voire avant le lancement du projet, à savoir : des problèmes imprévus surgiront et la politique des chefs de projet consistera à traiter ces problèmes au fur et à mesure et à ne pas reporter leur résolution à une date ultérieure. 

Assurez-vous que toutes les parties prenantes — et tout particulièrement les dirigeants — comprennent que la mise en œuvre d’une solution PAM est plus complexe qu’un projet informatique classique et que la priorité est de procéder correctement, pas rapidement. Concernant le calendrier de votre projet, il peut être très utile d’inscrire en lettres majuscules que ce calendrier est provisoire et qu’il subira vraisemblablement des modifications. Si votre projet est déjà
en cours, il n’est jamais trop tard pour communiquer ce message aux parties prenantes.

Ce que vous tentez d’éviter, c’est qu’une correction qui, a priori, devait être rapide ne devienne un long cauchemar. Par exemple, vous pouvez découvrir qu’une région ou unité commerciale donnée ne peut déployer qu’une version ancienne de votre solution PAM et pouvez être tenté de les laisser faire afin de pouvoir atteindre vos objectifs en matière de KPIs. Le problème est que vous introduisez alors un nouvel ensemble de risques et complexités, et, au fur et à mesure que le temps passe et que l’organisation adopte deux versions différentes, les risques et complexités continueront de s’accumuler.

Dans le développement d’outils logiciels, les coûts associés au choix d’une solution facile mais incomplète sont désignés par le terme de « dette technique ». Dans ce concept, la « dette » finit par générer des « intérêts » tant que la dette reste impayée et, en fonction de la situation, les taux d’intérêt peuvent s’avérer extraordinairement élevés.
Dans le monde de la cybersécurité, nous pouvons envisager le coût de la « dette de mise en oeuvre ». Un petit raccourci peut être à l’origine d’une somme de travail impressionnante qu’il faudra réaliser ultérieurement au cours du projet afin de traiter le problème. En identifiant et traitant les erreurs de manière anticipée, vous pouvez obtenir à terme une solution plus souple et plus résistante.

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